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Non, chère amie et néanamoins camarade bretonne, ce n'est pas vrai, le meeting de la place de la République (une et indivisible, merde) n'a pas été boycotté par les médias: un copain a été interwievé par une chaîne....iranienne! Remarque, les iraniens ont la bombe certes mais les femmes de là-bas commencent à envoyer bouler ceux qui les empêchent de vivre , la révolution arrivera peut-être de ce côté. Enfin bon, l'AFP avec une dépêche de quelques lignes, ça n'aurait pas été mal non plus: le Parisien d'hier relatait une manif de je sais plus où contre un circuit de formules 1, c'est sûr faut savoir choisir ses priorités quand on est aux bottes du grand Kapital.
Après, moi, j'ai pris des vacances, on peut vouloir la révolution et ne pas rentrer dans les ordres, si si, c'est possible. La preuve. 2 nuits, presque 2 jours ,famille, balades dans Paris qui est si belle même si il a fait un temps pourri; un resto japonais avec du karaoké chinois; près de Beaubourg, dans un bar très clean, le genre d'endroits que je fuis d'habitude, une heure avec les magnifiques, les 2 plus beaux garçons de la région , de ceux dont on dit qu'"ils n'aiment pas les filles", ce qui est une ineptie, la Frangine et moi, on est nettement des bipèdes femmelles et ces 2 là nous traitent comme des princesses; une heure de rires, de discussions délicieuses, le nirvana c'est possible même dans les bars branchouillés.
Les très très belles choses comme le quai de la Mégisserie, les ponts, les jardins aperçus dans l'entrebaillement d'un porche, mais aussi la banlieue. 5 bonzes à la queue leu leu dans une petite rue, une boutique toute petite toute vieillotte, des lettres un peu écaillées le petit Paris confection pour les femmes élégantes, l'ancienne manufacture des oeillets méathaliques, il parait que c'est des apparts pour les gens qui n'ont pas de problèmes pour remplir leurs frigos, même pas pour acheter un billet d'avion pour aller oublier la crise dans des pays où les gens sont encore plus asservis que chez nous: mais qu'est-ce que c'est beau.
Le train du retour, une partie du voyage en face d'une petite gisquette de 19 ans et son bébé, elle me trouve sympa, elle parle fort, elle chante des chansons en arabe à sa choupinette, je repense à ce gamin pas épais, 16-17 ans à vue de nez, qui faisait la manche à un carrefour entre les voitures , comment mon coeur s'est emballé, chienne de vie .
La prochaine fois, faudra que je fasse plus de photos.