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28 novembre 2011

Samedi soir

Bien sûr, C. avait 10 minutes de retard, il a fallu aller à sa rencontre et H. l'a engueulée. C. ne s'est pas démontée vous voyez quand je suis en retard, mais pas quand je suis à l'heure. Silence, fou-rire, c'est parti. D. nous attendait devant chez elle, habillée comme pour un premier rendez-vous, le regard charbonneux. 5 femmes entre 40 et 60 ans un samedi soir, entassées dans la petite voiture de H. H. qui conduit, c'est son tour de ne boire qu'un verre. Qui se fait huer au 5ème et là, où je vais.

Après, c'est la jolie petite résidence de I. -son homme est en meeting, quelle excellente idée-, les 4 étages sans ascenseur, D. qui morfle à cause de son dos qui est malade, mais elle s'en fout, elle en a vu d'autres. En haut, il y a la récompense. I. qui nous attend toute jolie sur son palier, le sourire immense. La table, on dirait Noël, nappe rouge, chandeliers, paillettes et puis la tapenade, et puis les petites brochettes, des sauces de toutes les couleurs, des bouteilles, I. est trop contente de nous recevoir, et ça se voit. D. a apporté du champagne et un petit cadeau, V. a fait une tarte aux pommes et aux kiwis, H. sort une bouteille de Bordeaux de son sac, C. une bouteille de vin de pëche 'de son tonton", moi j'ai expérimenté une rectte de gâteau au chocolat, je ne suis pas mécontente.. I. se récrie, le volume sonore monte sérieusement, on passe à table.

 I. est née à Marseille, ses parents venaient de l'autre côté de la Grande Bleue, quand elle cuisine, ça rigole pas. Le tajine de I., c'est le nirvana sur terre, après plus rien n'a d'importance, les citrons confits, la semoule, les épices, même la toute fine H. se ressert. Un break quand même avant les -3-desserts, D. fait sauter le bouchon du truc à bulles. Forcément, on se met à parler des hommes. De nos camarades, de cette saleté de système patriarcal qui n'est pas mort. Justement, j'ai relu des lettres de ma grande copine Louise Michel, je raconte. V. sourit.

On attaque les pommes cuites de I. et n, décide. De se réunir, d'inviter d'autres femmes, d'échanger, comment nous allons trouver notre "vraie" place dans la bagarre. Il faut quand même calmer I. qui est allée chercher une autre bouteille et qui s'enflamme un peu. Non, le but n'est pas d'asservir les hommes. Retour sur les canapés, vautrage, je m'en fous, j'ai un pantalon à taille élastique. H. a travaillé aujourd'hui, ses yeux se ferment, elle somnole gentiment, calée entre V. et C.

On est rentrées, H. a ouvert sa vitre, à l'arrière, on n'a pas réussi à attacher les ceintures... Quand je suis rentrée chez moi, il était 3 heures, je n'avais pas ergardé l'heure une seule fois depuis notre départ

On re commencera. La Louise avait raison.

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Commentaires
M
Ça fait du bien des soirées comme ça ! ;)
M
Ha le pantalon à taille élastique ! C'est aussi mon pote !!!!!!
H
Tu mènes une vie de patachon !!!
C
J'ai vécu 17 ans à Marseille et j'avais des copines...dans le genre des tiennes ! Je les aies toujours mais elles sont loin et finies les fiestas...
L
Comment ? ! Tu vas chez des Arabes ?!<br /> Et tu les trouves normales en plus !!!<br /> Ah elle est belle la France de 2011 !!<br /> Le parti de l'étranger devient majoritaire !!<br /> Attends que le Maréchal revienne, ça va changer tout ça !<br /> <br /> Enfin, une belle soirée.
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