je vis une époque formidable

22 février 2007

je vis une époque formidable

Or donc, l'homme est revenu de campagne (dans tous les sens du terme): non, je ne l'attendais pas sur un donjon, j'ai pas que ça à faire non plus.Mais quand même, ça fait plaisir. Enfin, ça ferait encore plus plaisir si l'homme ne se la jouait pas "je suis un pauvre et solitaire vacher", ne me répondait pas qu'avec parcimonie, et n'avait pas le culot de me demander si je connais l'existence du point-virgule!

Message reçu, ce soir, j'ai accepté de monter chez F. regarder un truc qu'il avait enregistré (mais non, pas pornographique, po-li-ti-que) et j'ai appelé l'homme.F. a légèrement fait la gueule, me semble-t-il, et moi, j'ai annoncé joyeusement que "je suis chez F."Incroyable ce que ce garçon avait comme choses à raconter, moi je me marrais , j'étais contente.Et puis quand j'ai demandé si on distribuait sur le marché samedi, l'homme a changé de braquet.Ben oui, quoi, samedi, on peut encore aller voir des maires, il va faire beau, et puis il faut faire rouler sa nouvelle voiture.Après, j'ai eu droit au programme détaillé de sa journée de demain; là, il a du se rendre compte que, quand ça fait beaucooup à la fois, il a abrégé, genre "on se parlera plus samedi", les pauvres vachers solitaires ne passent pas leurs soirées scotchés aux portables, c'est notoire.

Au même moment, le 2ème homme, celui de la canicule de l'été dernier sort de sa rééducation dans son hopital hollywoodien. Fonce immédiatement dans notre bar à tous, m'appelle, je ne décroche pas; me laisse un message où il m'appelle sa petite gre d'amour, authentique.Cet homme m'a plu ,ne me déplait d'ailleurs pas actuellement, MAIS.En même temps, je n'aime pas blesser les gens surtout ceux qui m'aiment.Conclusion, je suis dans la mouise.Mais quand je n'y suis pas, je m'ennuie.

Heureusement, je rentre chez moi, et il y a "effroyables jardins " à la tv. C'est la quatrième fois que je le vois, il y en aura sûrement d'autres. What a wonderful life.

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