o nui-it d'amur

  Demain, à cette heure-là, jaurai l'oeil droit tout neuf, va juste falloir tenir quelques heures sans café ni clopes, ça doit être faisable.

  Le problème, c'est plutôt cet abruti de coeur qui s'emballe sans autorisation ni retenue.Et cet homme qui débarque à chaque fois que je me dis que ,ça y est, c'est cuit, je n'aurais pas du lui balancer aussi impudemment tant de moi à la figure: que j'avais pourtant bien lu, dans les revues de la salle d'attente, il ne faut pas coller les hommes, il faut rester distante, ben oui, mais moi, j'ai un problème avec les distances.Et non, il n'a pas disparu, il appelle, non, il n'a pas été dérangé par mes messages, je me tais, il se tait aussi, et puis on a tous les 2 un rire idiot, il s'emmêle à chercher des mots pour me souhaiter des choses pour demain, je dis oui, la répartie du siècle, on rebafouille tous les 2, on raccroche.Ladies and gentlemen, le concours du plus grand niais du siècle est ouvert, mais deux concurrents sont déjà en tête.

  Alors, avant de me retartiner de béthadine (c'est le détail sexy qui manquait), j'écoute la barcarolle des contes d'Hoffmann, et je pleure comme une idiote de tant de vie, pour ne pas dire de tant d'amour.

Pour finir sur une note prosaïque, si quelqu'un(e) a la tentation de m'aider à habiller ce blog (je ne comprends RIEN), surtout qu'il ne se gêne pas.

Comments

[Bernie]

Es-tu revenue ?

[Bernie]

A très bientôt, avec un nouveau regard.
Bise.

PS Donne vite de tes nouvelles