kids
Hier après-midi, j'émerge d'une torpeur dominicale, la nuit a été chaude et arrosée: personne at home, sauf le cha qui se prélasse sur le balcon, le bonheur.
Dans la cité, restent quelques gamins pas en age d'aller à la plage tout seuls, ils jouent sous le balcon(je suis au premier): jusque là, pas de problème, les cris d'enfants, c'est aussi vital que les oiseaux.
Ca dépend quels cris quand même: nique ta race, incitations à la sodomie, appréciations diverses sur la moralité des génitrices, ça commence à être trop, beaucoup trop. Je mets mon nez au balcon, et je demande le plus fermement possible si un changement de vocabulaire est envisageable: hurlements en tous genres sous le dit balcon, d'où il ressort que c'est elle, madame, en plus c'est une fille, elle nous traite pire que les garçons. J'avance que, garçon ou fille, peu me chaut, je veux du calme, pas envie d'entendre toutes les insanités du monde .(même certaines insultes que je ne connaissais pas....). Et puis, bon, je rejoins mon canapé et j'écoute, bien sur : c'est ta faute,grosse p..., je te ...., je soupire, j'essaie d'évaluer combien de temps il me faut avant de passer la 2ème couche mais le volume sonore baisse, c'est presque le silence . Et tout d'un coup, des petites voix toutes mignonnes: pomme, poire, cerise, abricot, y en a une....je n'en crois pas mes oreilles! Je jette un oeil discret, mais oui, les petits affreux se sont transformés en enfants modèles.
J'ai mis un cd de blues et j'ai somnolé .