au début
Le premier soir, c'était comme ça:
il avait plu, mais le ciel se dégageait, les seul bruits étaient ceux de la campagne en fin de journée, les bestioles qui rentrent se coucher, un cri d'enfant, une voiture qui klaxonne en passant, tiens c'est un cousin, et les odeurs ah les odeurs.....La terre mouillée, l'herbe fraiche, l'odeur propre du village aussi, celle que les vieilles maisons laissent filtrer, un parfum de vies enracinées depuis des générations, de soupes de légumes été comme hiver, de meubles anciens patinés par l'usage, un parfum qui a l'accent de cette terre.
Un peu plus tard, quelques jours après, il y a eu ça: Mais "ça", c'est toute une histoire, si j'osais, je dirais du bonheur, ce sera pour une autre fois......
N'empêche, j'ai toujours vue sur la mer, les voitures de ma cité achélème ne brulent pas, mais j'ai quand même eu une drole de sensation de violence en recommençant à écouter les bruits de ma rue.