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9 décembre 2007

samedi

C'est amusant des fois un homme. Ah bon une femme aussi?

Hier après-midi, on a passé 2 heures en plein mistral le matin, on a quand même fait signer, discuté, continué à construire notre liste (oui, on va aux municipales, ça rigole pas!), je suis crevée. Ma voiture aussi d'ailleurs, une semaine qu'elle attend dans la cour de mon très gentil mais nonchalant garagiste qu'il veuille bien l'ausculter. Alors, je prends ma respiration, j'aime pas demander, j'ai un caractère de cochon, j'avoue, euh avant de rentrer chez toi tu pourrais m'amener faire mes courses de la semaine, si tu peux pas, tu le dis hein.

L'H. (ben oui, c'est lui) rigole, se fait prier, enfin prier façon de parler si ça te gonfle tu le dis je me débrouillerai...rigole encore, mais oui, c'est d'accord. Nous voilà sur le parking du royaume du consommateur fauché (en 2 lettres): l'H. hésite, il pourrait en profiter pour faire ses courses à lui, moi je ne vais pas jusqu'à proposer de les lui faire, faut pas en rajouter non plus, et puis non, il m'attend là allez bobonne dépense pas tout. Je remplis mon caddie à une vitesse record, pas besoin de me forcer pour speeder, j'ai horreur de ça.

Quand je ressors, il est , mais oui, en discussion avec le monsieur de la voiture d'à côté, le quitte pour m'aider à mettre mes sacs dans le coffre, c'est-y pas mignon. En fait, il a réussi à vendre un journal à ce brave homme, mais non, ils ne parlaient pas mécanique, éclat de rire, il fait la gueule, tu es plus rapide que sa femme.

Le père de R. est hospitalisé, l'H. veut aller le voir; je ne connais pas le père de R., je lui ai parlé une fois, enfin une nuit au téléphone j'étais euh, quelque peu alcoolisée, je m'étais trompée de numéro. Je propose , échange de bons procédés, d'attendre sur un banc devant l'hosto, l'H.est choqué mais ça va pas, tu vas pas passer une heure à attendre, tu viens avec moi.Le père de R. est hospitalisé, âgé, mais très italien, regard appuyé ouf, j'ai passé l'examen de passage. Sa mère m'embrasse comme du bon pain, R. débarque avec un copain, ça rigole, ça s'interpelle en italien. Il n'y a que 2 sièges, un petit concours débute à qui me proposera le plus vite un coin pour m'asseoir. Quand on repart, après s'être tous embrassés et re-embrassés, la lumière baisse, je n'ai pas vu le temps passer.

R. nous accompagne devant l'hopital, il engueule l'H. qui n'a pas envoyé je ne sais plus quels courriers à je ne sais pas quels camarades. Je m'appuie au gros palmier , j'attends. Non. R. se tourne vers moi faut que tu t'occupes de lui, que tu lui rappelles qu'il a des responsabilités...-ça va pas, je ne suis pas sa mère! -écoute je ne sais pas à quoi vous jouez tous les 2 ça ne me regarde pas, je te demande de l'aider, tu es quand même la seule qu'il écoute!!

L'H. me raccompagne , il rit encore va, femme, vaque à tes tâches ménagères.

On ne s'embrasse même pas , mais je monte mon escalier sans toucher les marches.

                                            palmier

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Commentaires
M
9a plane, et c'est chouette non?
L
Eh eh, il n'y a pas que moi qui plane :)
P
Et les fais tu, tes taches ménagères ?<br /> <br /> Bonne soirée !!
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