utopia
Nous en avons entendu, nous en entendons encore, des "vous êtes courageux, mais je n'y crois pas", "c'est de l'utopie", "on verra après": nous avons répondu, nous répondons encore que:
-nous ne sommes pas si courageux que ça, nous en avons juste assez de continuer à subir; que les utopies ont été la base des grands pogrès depuis toujours; que "attendre de voir, c'est risquer de ne rien voir du tout, ou peut-être le pire".
Aujourd'hui, nous sommes plus de 5000 à avoir répondu "oui" à la construction d'un nouveau parti, pas un parti d'appareils, un parti du "peuple" (est ce que Darcos n'envisagerait pas de supprimer ce mot du dictionnaire...?). Non, ce n'est pas suffisant, il nous faut être au moins le double. Mais ces 5000 ne se sont pas contentés de cliquer sur un lien quelque part sur le oueb, ni de poster un chèque à un obscur apparatchick. Ces 5000 ont discuté, pourquoi, comment, que défend-on? Ici, chez nous, nous avons tellement rebattu les oreilles aux représentants du gouvernement avec la suppression du livret A, le manque de HLM (1million en France), nous avons réclamé "le retour de l'aide à la pierre", bref, nous nous sommes battus, nous avons obtenu le relogement en HLM d'une famille menacée d'expulsion.
Alors, je sais, vous me direz, une famille, il en reste 999 999: mais nous étions une dizaine, imaginez à dix mille, plus peut-être!
Alors oui, nous continuons, plus fort qu'avant si possible: pour D. en fauteuil roulant qui réclame une rampe d'accès de 1m de long, à qui on conseille de déménager; pour les enfants qui n'ont pas pu rentrer à l'écoe pour cause de fermeture des maternelles; pour V. qui ne peut plus se soigner, parce qu'elle a 45€ de trop pour accéder à la CMU; pour L. qui, fraichement retraitée, cherche des heures de ménage pour payer son loyer; pour .....la république!